En 1987, l’Association
vémaroise pour la commémoration du centième anniversaire de François Mauriac devient
l’Association François Mauriac en Ile de France.
Le président
en est Jean Golinelli, entouré de Geneviève Golinelli et de Micheline et
Jean-Jacques Wittmer.
Devant le succès de la manifestation de 1985, la nouvelle association a résolu de pérenniser en installant un petit
musée évoquant les attaches de l'écrivain à Vémars : son bureau, sa
bibliothèque, de nombreux documents originaux et une belle collection de
photographies sont rassemblés dans le salon, dons de la famille Mauriac, et grâce notamment à générosité et à l'attention soutenue de son fils Jean.
Cet
ensemble est à la fois un hommage à l’écrivain, un rappel des grands moments
vécus ici, et une page de l’histoire locale : Madame Mauriac était issue
d’une famille terrienne de la Vieille-France connue ici depuis bientôt
quatre cents ans.
L’accès au musée est gratuit: pour une
visite commentée, il convient de prendre rendez-vous auprès de Monsieur Golinelli au 01 34 68 34 10.
Des visites peuvent éventuellement être organisées
pour des groupes.
L’accès par la route se fait par l’autoroute A1,
sortie N°7.
L’association a édité deux brochures François
Mauriac et Vémars et La Motte, nouvelle mairie de Vémars,
qui peuvent être acquises au cours de la visite, ou au secrétariat de la
mairie.
Musée François Mauriac
Mairie de Vémars, rue Léon Bouchard, 95470
Vémars.
L'AGNEAU (Flammarion, 1954)
BLAISE PASCAL
"Blaise Pascal et sa soeur Jacqueline"
François Mauriac, Paris, Hachette, coll. "Le passé vivant", 1931
SAINT FRANÇOIS D'ASSISE
Actualités de Saint François d'Assise, In Terres
franciscaines.
François MAURIAC, Plon, Paris, 1950
L’OMBRE
Poème de François Mauriac, mis en musique par Luc
Porret en 1953.
Au jour où la chaleur arrêtait toute vie
Quand le soleil sous les labours exténués
Pressait conte son cœur le vignoble muet
À l’heure où des faucheurs l’armée anéantie
Écrasait l’herbe sous les corps crucifiés,
Seul, debout en ces jours de feu et de poussière
En face du sommeil accablé de la terre
Assourdi par le cri des cigales sans nombre
Je cherchais votre cœur comme je cherchais
l'ombre
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